< Previous10 IDÉES FRAÎCHES | LA PUBLICATION OFFICIELLE DU CONSEIL CANADIEN DE L’HORTICULTURE | PRINTEMPS 2020 Cette année, 2020, est l’Année internationale de la santé des végétaux (AISV) et représente une occasion unique de sensibiliser le monde entier à la façon dont la protection de la santé des plantes peut contribuer à éliminer la faim, à réduire la pauvreté, à protéger l’environnement et à stimuler le développement économique dans le monde entier. Aux niveaux local, national et international, les nouveaux développements et défis en matière de santé des végétaux abondent, de la coopération réglementaire entre les nations aux nouveaux défis posés par le changement climatique. Mais que signifie exactement la santé des végétaux? Par-dessus tout, la prise en compte de la santé des végétaux exige que les décideurs et les dirigeants de l’industrie s’attaquent aux risques phytosanitaires, comme ceux posés par les espèces nuisibles envahissantes ou les impacts des changements climatiques. De cette considération découle la nécessité de sauvegarder les ressources naturelles par des approches et des activités préventives qui protègent les forêts, l’agriculture et les autres plantes contre les ravageurs, les maladies et les facteurs environnementaux qui les mettent en danger. À son tour, cela permet d’assurer la durabilité économique à long terme grâce à l’innovation, à la collaboration et à la prise de décisions fondées sur des données probantes. Au Canada, le Conseil canadien de la santé des végétaux (CCSV) joue un rôle de premier plan en s’attaquant aux priorités du secteur de la protection des végétaux, en travaillant de concert pour établir des approches préventives et en réunissant des associations de l’industrie, des universitaires, ainsi que les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux. Les priorités actuelles du CCSV comprennent la surveillance, la biosécurité et les interventions d’urgence. La surveillance comprend l’élaboration d’un processus annuel visant à harmoniser à l’échelle nationale les plans, les priorités et les protocoles de surveillance phytosanitaire et à partager les résultats dans l’ensemble de l’industrie. La biosécurité est axée sur l’évaluation de la mise en œuvre et la promotion de la sensibilisation aux outils de biosécurité, tandis que l’intervention d’urgence consiste à This year, 2020, is the International Year of Plant Health (IYPH)—a once in a lifetime opportunity to raise global awareness on how protecting plant health can help end hunger, reduce poverty, protect the environment, and boost economic development around the globe. At the local, national and international levels, new developments and challenges in plant health abound, from regulatory cooperation between nations to the new challenges presented by climate change. But what does plant health mean, exactly? Above all, a consideration of plant health requires policy makers and industry leaders to address plant health risks, like those posed by invasive pest species or the impacts of climate change. From this consideration stems the need to safeguard natural resources through preventive approaches and activities that protect forests, agriculture, and other plants from the pests, diseases, and environmental factors that place them at risk. This, in turn, helps ensure long-term economic sustainability through innovation, collaboration, and evidence- based decision-making. In Canada, the Canadian Plant Health Council (CPHC) takes the lead, addressing priorities for the plant health sector, working together on preventive approaches and bringing together industry associations, academics, and federal, provincial and territorial governments. The CPHC’s current priorities include surveillance, biosecurity, and emergency response. Surveillance involves the development of an annual process to nationally harmonize plant health surveillance plans, priorities, and protocols and share results across the industry. Biosecurity is a focus on assessment uptake and promoting awareness of biosecurity tools, while emergency response is about identifying key contacts and establishing a multi-partner communication plan for rapid and effective emergency response in the event of plant health crises. “It’s critical that Canada takes a leading role in ensuring plant health remains a priority at home and around the globe,” says Rebecca Lee, CPHC co-chair and executive director The State of Plant Health in 2020 L’état de la santé des plantes en 2020 Par Karl Oczkowski, Gestionnaire du Communications, Conseil Canadien de l’Horticulture By Karl Oczkowski, Manager of Communications, Canadian Horticultural Council FRESH THINKING | THE OFFICIAL PUBLICATION OF THE CANADIAN HORTICULTURAL COUNCIL | SPRING 2020 11 identifier les personnes-ressources clés et à établir un plan de communication multipartenaire pour une intervention d’urgence rapide et efficace dans l’éventualité de crise phytosanitaire. « Il est essentiel que le Canada joue un rôle de premier plan pour s’assurer que la santé des plantes demeure une priorité au pays et dans le monde », affirme Rebecca Lee, coprésidente du CCSV et directrice générale du Conseil canadien de l’horticulture. « Et 2020, l’Année internationale de la protection des végétaux, est le moment idéal pour que toutes les nations travaillent ensemble afin de sensibiliser le monde à la façon dont la protection des végétaux peut permettre de résoudre les problèmes de sécurité alimentaire, de pauvreté et de changement climatique, tout en soutenant le développement économique ». En décembre 2018, l’Assemblée générale des Nations Unies a déclaré 2020 l’Année internationale de la santé des plantes. En conséquence, les membres du G20 et les organisations d’intervenants se réunissent et s’engagent à améliorer la santé des plantes en planifiant une vaste gamme d’événements scientifiques, industriels, éducatifs, publics, médiatiques, et culturels conçus pour faire de l’AISV un succès durable. Cet héritage—et un changement durable à long terme—seront essentiels. L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture estime que jusqu’à 40 pour cent des récoltes alimentaires dans le monde sont perdues chaque année à cause des ravageurs et des maladies des plantes. Cela laisse des millions de personnes sans nourriture et présente des risques importants pour l’agriculture, qui est la principale source de revenus pour de nombreuses communautés pauvres et rurales. En outre, la santé des plantes est de plus en plus menacée de nouvelles façons par le changement climatique et les activités humaines qui ont modifié les écosystèmes, réduit la biodiversité et donné de la force aux populations de ravageurs. D’où la nécessité de mettre à nouveau l’accent sur la protection des plantes contre les ravageurs, les maladies et les facteurs environnementaux changeants, tout en adoptant une approche proactive et préventive, une approche qui est beaucoup plus rentable que de faire face à des situations véritables d’urgence phytosanitaire. Pour le Canada, le groupe de travail interministériel du gouvernement fédéral, dirigé par l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA), a été créé pour mobiliser les ressources des divers ministères qui s’occupent de la protection des végétaux (comme l’Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC), l’ACIA, Environnement et Changement climatique Canada , le Conseil national de recherches Canada, et Parcs Canada) et afin de sensibiliser le public. L’objectif est d’élaborer du matériel promotionnel général, des bannières, et des articles qui seront distribués of the Canadian Horticultural Council. “And 2020, the International Year of Plant Health, is a perfect time for all nations to work together to raise global awareness on how protecting plant health can address the issues of food security, poverty, and climate change, all while supporting economic development.” In December 2018, the United Nations General Assembly declared 2020 as the International Year of Plant Health. As a result, G20 members and stakeholder organizations are coming together and committing to improve plant health by planning a broad range of scientific, industry, educational, public, media, and cultural-focused events designed to make IYPH a success with a lasting legacy. This legacy—and sustainable, long-term change—will be essential. The Food and Agriculture Organization of the United Nations estimates that up to 40 per cent of food crops around the world are lost annually due to plant pests and diseases. This, in turn, leaves millions of people without enough food to eat and presents large risks to agriculture, which is the primary source of income for many poor and rural communities. Furthermore, plant health is increasingly under threat in new ways as a result of climate change and human activities that have altered ecosystems, reduced biodiversity, and given strength to pest populations. This leads to the need for a renewed focus on protecting plants from pests, diseases, and changing environmental factors while taking a proactive and preventative approach—one that is far more cost-effective than dealing with full-blown plant health emergencies. For Canada’s part, the federal government’s interdepartmental working group, led by the Canadian Food Inspection Agency (CFIA), was established to mobilize resources of various departments involved in plant health (such as Agriculture & Agri-Food Canada, ...G20 members and stake- holder organizations are com- ing together and committing to improve plant health by planning a broad range of sci- entific, industry, educational, public, media, and cultural-fo- cused events designed to make IYPH a success with a lasting legacy. This legacy—and sus- tainable, long-term change— will be essential. continued on page 12 suite à la page 1212 IDÉES FRAÎCHES | LA PUBLICATION OFFICIELLE DU CONSEIL CANADIEN DE L’HORTICULTURE | PRINTEMPS 2020 par différents moyens de communication, notamment les médias sociaux, les conférences, et le LISTSERV. De plus, les conseillers en communication d’AAC prévoient publier du matériel publicitaire et des histoires de réussite mettant en valeur les travaux de recherche et développement de la direction générale des sciences et de la technologie qui contribuent à la protection de la santé des végétaux au Canada. Enfin, le Centre de la lutte antiparasitaire d’AAC prévoit souligner et promouvoir l’IAISV lors de ses ateliers canadiens sur l’établissement des priorités en matière de biopesticides et de pesticides à usage limité en mars 2020. Ces réunions rassemblent l’industrie, les groupes de producteurs, les spécialistes provinciaux, les chercheurs, les organismes de réglementation et les partenaires internationaux qui ont la voix et le pouvoir de faire une différence dans le domaine de la santé des végétaux. « En collaborant avec nos partenaires sous l’égide de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, nous pouvons insuffler un nouveau niveau de compréhension et d’appréciation de la santé des végétaux », affirme Lee. « Les plantes nous donnent de l’air pur à respirer et des aliments frais à manger, mais comment s'assurer de leur santé n'est pas aussi toujour très claire. L’Année internationale de la santé des plantes vise à changer cela ». the CFIA, Environment & Climate Change Canada, the National Research Council of Canada, and Parks Canada) and build public awareness. The goal is to develop general promotional material, banners, and articles to be distributed via different communication outlets, including social media, conferences and LISTSERV. Additionally, AAFC’s departmental communication advisors are planning to publish promotional material and success stories featuring the Science and Technology Branch’s research and development work that contributes to protecting plant health in Canada. And finally, AAFC’s Pest Management Centre plans to highlight and promote the IYPH at its 2020 Canadian Biopesticides and Minor Use Pesticides Priority Setting Workshops in March 2020. The meetings bring together the industry, grower groups, provincial specialists, researchers, regulators, and international partners with the voice and power to make a difference in plant health. “Working together with our partners under the umbrella of the Food and Agriculture Organization of the United Nations, we can instill a new level of understanding and appreciation for plant health,” says Lee. “Plants give us clean air to breath and fresh food to eat, but ensuring their health is not always as straightforward. The International Year of Plant Health aims to change that.” …les membres du G20 et les organisations d’in- tervenants se réunissent et s’engagent à amélior- er la santé des plantes en planifiant une vaste gamme d’événements sci- entifiques, industriels, éd- ucatifs, publics, média- tiques et culturels conçus pour faire de l’AISV un succès durable. Cet héri- tage—et un changement durable à long terme— seront essentiels. suite de la page 11 continued from page 11FRESH THINKING | THE OFFICIAL PUBLICATION OF THE CANADIAN HORTICULTURAL COUNCIL | SPRING 2020 13 14 IDÉES FRAÎCHES | LA PUBLICATION OFFICIELLE DU CONSEIL CANADIEN DE L’HORTICULTURE | PRINTEMPS 2020FRESH THINKING | THE OFFICIAL PUBLICATION OF THE CANADIAN HORTICULTURAL COUNCIL | SPRING 2020 15 Cette année s’annonce comme année importante pour la santé des végétaux, ici au Canada et dans le reste du monde. Les Nations Unies ont déclaré 2020 l’Année internationale de la santé des végétaux. Le but de la campagne est d’attirer davantage l’attention sur le rôle important que peut jouer la santé des végétaux dans la lutte contre les problèmes mondiaux comme la faim, la pauvreté et les menaces à l’environnement. Le Canada est membre de la Convention internationale pour la protection des végétaux, qui appuie pleinement cette désignation. « La campagne est très axée sur la sensibilisation et sur la compréhension et l’appréciation du fait que les mesures que nous prenons en tant qu’humains présentent en fait un risque en ce qui concerne la propagation des ravageurs des plantes, » déclare Bill Anderson, chef des services phytosanitaires et directeur exécutif de la Direction de la protection des végétaux et de la biosécurité de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA). « La première chose à faire est de créer une prise de conscience et une compréhension générales de la façon dont les mesures—des mesures simples—peuvent avoir un impact énorme sur le maintien de la santé des végétaux au Canada et partout au monde. » This year is shaping up to be a big one for plant health, here in Canada and around the rest of the world. The United Nations has declared 2020 as the International Year of Plant Health. The purpose of the campaign is to bring increased attention to the important role plant health can play in addressing global issues such as hunger, poverty, and threats to the environment. Canada is a member of the International Plant Protection Convention, which fully supports this designation. “The campaign very much focuses on awareness and an understanding and appreciation that the actions we take as humans actually present a risk with respect to the spread of pests relating to plants,” says Bill Anderson, chief plant health officer and executive director of the Plant Health and Biosecurity Directorate of the Canada Food Inspection Agency (CFIA). “The number one thing is creating a general awareness and understanding of how actions—simple actions—can have a huge impact on maintaining plant health in Canada and around the world.” Canada is regarded as an international leader in efforts to promote plant health. Those efforts have been led by the CFIA, the country’s national plant protection organization. The International Year of Plant Health: A Canadian Perspective L’Année internationale de la santé des végétaux : une perspective canadienne Par Jim TimlickBy Jim Timlick continued on page 16suite à la page 1616 IDÉES FRAÎCHES | LA PUBLICATION OFFICIELLE DU CONSEIL CANADIEN DE L’HORTICULTURE | PRINTEMPS 2020 Le Canada est jugé être un chef de file international dans les efforts de promotion de la santé des végétaux. Ces efforts ont été dirigés par l’ACIA, l’organisme national de protection des végétaux du pays. L’une des principales responsabilités de l’ACIA est de réglementer le mouvement des machines et des végétaux afin de prévenir la propagation de maladies ou de parasites dans d’autres régions du Canada et dans le reste du monde. L’ACIA travaille souvent avec des partenaires, y compris ceux au niveau provincial, pour atteindre cet objectif. Dans un exemple récent, l’Agence s’est associée au gouvernement de la Colombie-Britannique et à des organisations non gouvernementales de la province pour travailler à l’éradication du scarabée japonais, un ravageur envahissant qui pourrait avoir des conséquences dévastatrices pour le secteur agricole de la région si on le laissait se propager. Les nouveaux règlements qui ont été élaborés pour limiter la circulation de certains produits ont donné des résultats préliminaires positifs. « Nous n’avons pas encore les résultats définitifs, mais nous constatons que des progrès importants sont réalisés en vue d’atteindre cet objectif, » indique M. Anderson. One of CFIA’s primary responsibilities is regulating the movement of machinery and plants to prevent the spread of disease or pests to other parts of Canada and the rest of the world. The CFIA often works with partners, including those at the provincial level, to achieve that objective. In one recent example, the agency partnered with the government of British Columbia and non-government organizations in the province to work toward eradicating the Japanese beetle, an invasive pest that could have devastating consequences for the region’s agricultural sector if allowed to spread. New regulations that were developed to limit the movement of some products have produced some positive early results. “We don’t have the final results yet, but we’re seeing significant progress being made toward that objective,” says Anderson. As part of the International Year of Plant Health, the CFIA plans to unroll several new initiatives here in Canada, including an outreach toolkit aimed at young people that will incorporate educational materials and activities to teach youth about the importance of plant health and what they can do to support it. There will also be an international photo contest and a new, central International Year of Plant Health landing page, located at www.science.gc.ca. The site will feature general information and help people get involved, explore key messages, and access links to plant health related stories and content from across the country. While it may seem a far-out concept, Anderson emphasizes that ordinary Canadians have an important role to play when it comes to plant health. That can be something as simple as leaving rocks and soil, which can be vehicles for a whole host of pests, where you find them. It also means being mindful when it comes to using local firewood and not moving it from one location to another. “That’s one of the number-one ways for invasive species to spread,” he says. “For campers that use wood for heating, they should be buying local or heat-treated firewood. Bill Anderson, chief plant health officer and executive director of the Canada Food Inspection Agency’s Plant Health and Biosecurity Directorate. / Bill Anderson, chef des services phytosanitaires et directeur exécutif de la Direction de la protection des végétaux et de la biosécurité de l’Agence canadienne d’inspection des aliments. La première chose est de créer une prise de conscience générale et de comprendre comment des actions—des actions simples—peuvent avoir un impact énorme sur le maintien de la santé des végétaux au Canada et autour du monde. continued from page 15suite de la page 15FRESH THINKING | THE OFFICIAL PUBLICATION OF THE CANADIAN HORTICULTURAL COUNCIL | SPRING 2020 17 Comme partie intégrante de l’Année internationale de la santé des végétaux, l’ACIA prévoit lancer plusieurs nouvelles initiatives, ici au Canada, notamment une trousse d’outils destinée aux jeunes qui comprendra du matériel et des activités éducatives pour sensibiliser les jeunes à l’importance de la santé des végétaux et à ce qu’ils peuvent faire pour l’appuyer. Il y aura également un concours international de photos et une nouvelle page d’accueil centrale pour l’Année internationale de la santé des végétaux, située à www.science.gc.ca. Le site présentera de l’information générale et aidera les gens à s’impliquer, à explorer les messages clés et à accéder à des liens vers des histoires et du contenu liés à la santé des végétaux de partout au pays. Bien que ce concept puisse sembler farfelu, M. Anderson souligne que les Canadiens ordinaires ont un rôle important à jouer en matière de santé des végétaux. Cela peut être quelque chose d’aussi simple que de laisser les roches et le sol, qui peuvent être des véhicules pour toute une gamme de ravageurs, là où ils sont. Cela signifie également qu’il faut faire attention lorsqu’il s’agit d’utiliser du bois de chauffage local et ne pas le déplacer d’un endroit à un autre. « C’est l’une des principales façons pour les espèces envahissantes de se propager, » dit- il. « Pour les campeurs qui utilisent le bois pour se chauffer, ils devraient acheter du bois de chauffage local ou traité à la chaleur. Nous voyons chaque année des preuves où nous soupçonnons que le bois de chauffage a été le véhicule utilisé pour faciliter le déplacement des ravageurs sur de grandes distances et infecter de nouvelles zones. » Même les jardiniers du dimanche peuvent adopter une approche proactive à la santé des végétaux. Il suffit de cliquer sur le site Web de l’ACIA (www.inspection.gc.ca) ou sur Twitter (@InspectionCan) pour connaître et signaler les phytoravageurs. M. Anderson recommande également aux gens d’en apprendre davantage sur ce qu’ils mettent dans leur jardin avant de planter, et de se concentrer sur l’utilisation d’espèces indigènes plutôt que de plantes exotiques et potentiellement envahissantes. « Les jardiniers devraient savoir si ce qu’ils veulent planter est réellement approprié et ne présente aucun risque potentiel, » ajoute-t-il. « Plusieurs instances ont des livrets Choisis- moi plutôt publiés en ligne et qui aident à clarifier ce qui est quoi. » We see evidence every year where we suspect firewood was the vehicle that was used for hitchhiking pests to move great distances and infect new areas.” Even backyard gardeners can take a proactive approach to plant health. Being aware of—and reporting—plant pests is just a click away through CFIA’s website (www. inspection.gc.ca) or on Twitter (@InspectionCan). Anderson also recommends people learn more about what they’re putting in their garden before planting and focus on using native species instead of exotic and potentially invasive plants. “Gardeners should be conscious of whether what they want to plant is actually suitable and not potentially causing any risk,” he adds. “Many jurisdictions have Grow Me Instead booklets that can be found online and help clarify what’s what.” The United Nations has declared 2020 the International Year of Plant Health to raise global awareness on how protecting plant health can help end hunger, reduce poverty, protect the environment, and help boost economic development. / Les Nations Unies ont déclaré 2020 l’Année internationale de la santé des végétaux afin de créer une sensibilisation à la façon dont la protection de la santé des végétaux peut grandement contribuer à éliminer la faim, à réduire la pauvreté, à protéger l’environnement et à stimuler le développement économique.Next >